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Le prochain Manuel Sphère : bien plus que juste une mise à jour

Un nuage de mots de l’édition 2011 du Manuel Sphère.

Le cadre de la prochaine édition du manuel Sphère est déjà en train de clarifier les moteurs de l’action humanitaire future. C’est pour cela que le Conseil d’administration du Projet Sphère considère que c’est l’occasion pour le secteur de se remettre en question pour ce qui est des implications opérationnelles de la qualité et de la redevabilité de l’aide humanitaire.

Lors de sa réunion des 27 et 28 avril à Londres, le Conseil d’administration du Projet Sphère a discuté d’une série d’études préliminaires commissionnées pour préparer le terrain en vue de la révision prochaine de la Charte humanitaire et des standards minimums de l’intervention humanitaire – autrement dit le manuel Sphère.

Trois projets complémentaires ont éclairé la session du Conseil : un rapport préliminaire sur l’utilisation actuelle et future des standards, une enquête parmi les utilisateurs actuels du manuel et une analyse des données factuelles qui étayent les indicateurs.

Un rapport préliminaire a défini les principales questions que la révision du manuel doit aborder, y compris l’utilisation croissante des transferts d’espèces à usages multiples, la préparation et l’intervention en milieu urbain, la pleine intégration de la Norme humanitaire fondamentale, le soutien à l’action menée au niveau local et même de nouvelles manières pour les utilisateurs d’accéder aux contenus numériques.

Ce rapport a mis en relief l’occasion d’utiliser la révision du manuel pour évaluer à nouveau son rôle et sa finalité dans le cadre de l’architecture humanitaire dans son ensemble, ce pour améliorer la manière dont le secteur aborde les questions de qualité et de redevabilité à l’heure actuelle et à l’avenir.

Une enquête parmi les utilisateurs actuels du manuel a reçu plus de 2 800 réponses en moins d’un mois et a mis en évidence les diverses utilisations et applications du manuel en fonction de la géographie, des groupes linguistiques et des niveaux d’expérience dans le secteur.

Plus de 1 700 de ceux qui ont répondu au questionnaire ont exprimé leur bonne disposition à prendre davantage part à la révision, tandis que presque 900 personnes ayant répondu ont fourni une expérience personnelle et un feedback qualitatif, proposant leur soutien et leur participation. (Un résumé complet des résultats de cette enquête sera publié prochainement).

Les représentants de deux institutions de recherche de premier plan – l’initiative Enhancing Learning and Research for Humanitarian Assistance (ELRHA) et la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) – ont présenté leurs efforts en vue de renforcer la base de données factuelles des standards Sphère.

L’ELRHA et la LSHTM entreprennent actuellement une analyse rigoureuse des données factuelles existantes qui appuient les déterminants de la santé publique dans l’édition de 2011 du manuel comme base de référence.

Cela constituera une contribution clé et un point de départ pour le processus de consultation visant à mettre à jour les indicateurs et les notes d’orientation du manuel Sphère en matière de santé, de nutrition et d’approvisionnement en eau potable et assainissement.

Le processus de révision contribuera par ailleurs à identifier où le manuel Sphère doit positionner les standards à l’avenir, selon les tendances actuelles du secteur humanitaire. Le but est que Sphère s’adapte à un environnement en mutation et anticipe les besoins des praticiens au cours des années à venir.

Le processus du passage en revue sera conçu de manière à être profondément inclusif, faisant intervenir une variété de parties prenantes, y compris des ONG internationales et nationales, des agences et clusters onusiens, des organisations communautaires et des autorités municipales, des autorités nationales de défense civile et de gestion des catastrophes, ainsi que toute une nouvelle génération d’utilisateurs, y compris certains qui travaillent en dehors des limites du secteur humanitaire traditionnel.

Le Conseil a souhaité la bienvenue à Cassie Dummett, nouvelle coordonnatrice du Partenariat mondial pour les standards humanitaires (Global Humanitarian Standards Partnership – GHSP).

Mme Dummett, humanitaire expérimentée qui a travaillé en Asie et en Afrique, a présenté le plan de travail du GHSP, dont l’axe est de permettre à Sphère et à ses standards associés d’approfondir leur cohésion et leur complémentarité tout en entreprenant des activités conjointes de plaidoyer et des activités d’apprentissage.

Les représentants des standards associés de Sphère ont présenté des rapports soulignant plusieurs domaines de collaboration, y compris une présence et des messages coordonnés lors du Sommet humanitaire mondial à Istanbul.

  • Pour en savoir plus sur la discussion sur Sphère et les standards humanitaires lors du Sommet humanitaire mondial, voir .
  • Un autre exemple de la collaboration en cours est l’alignement des lignes directrices entre les Exigences minimales pour l’analyse des marchés du Cash Learning Partnership (CaLP) et le processus de révision des Normes minimales pour le relèvement économique après une crise (MERS).

    Le 26 avril, un événement parallèle à la réunion du Conseil a rassemblé une large gamme de spécialistes pour discuter du rôle des standards techniques dans les programmes basés sur les transferts d’espèces, notamment en matière d’abris et d’approvisionnement en eau potable et assainissement.

    Cet atelier a par ailleurs examiné les liens entre la programmation relative aux transferts d’espèces à usages multiples, le choix autonomisé de l’aide par les populations touchées, et les intersections avec les concepts sous-jacents figurant dans le manuel Sphère, y compris la qualité, la protection, la redevabilité et la réalisation des droits.

  • Lire
  • Les membres du Conseil d’administration ont examiné une étude récemment commissionnée sur la croissance du réseau Sphère, conformément à la stratégie Sphère 2020.

    Sur cette base, ils ont pris en considération des questions de structure et de gouvernance qui permettraient à l’organisation de transformer la communauté de praticiens Sphère en un réseau vigoureux, caractérisé par des connexions profondes et capable d’être un catalyseur mondial pour la qualité et la redevabilité humanitaires.

    Le Conseil d’administration a discuté de différentes voies stratégiques pour aller de l’avant, y compris un examen du statut juridique et des modèles de gouvernance. La décision a été prise de constituer Sphère en ONG en Suisse, pour assurer son évolution d’un projet hébergé à une entité juridique.

    Après des consultations supplémentaires menées en mai et en juillet, la décision de constituer Sphère en ONG en Suisse a été confirmée et l’emplacement de cette ONG convenu lors d’une réunion extraordinaire du Conseil le 5 juillet.

    Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde reconnaissance au Conseil international des agences bénévoles (ICVA), qui héberge le Projet Sphère depuis avril 2013. L’accord actuel d’hébergement avec l’ICVA touchera à sa fin le 31 décembre 2016 et les changements apportés au modèle actuel de gouvernance seront mis en œuvre progressivement avec le nouvel enregistrement.

    Le Conseil de Sphère a exprimé sa reconnaissance à Erik Johnson (Lutheran World Federation/DanChurchAid), Pauliina Parhiala (ACT Alliance), John Plastow (CARE International), Greg Ramm (Save the Children) et Ian Ridley (World Vision International), qui ont cessé dans leurs fonctions de membres lors des réunions d’avril et juillet 2016.

    Le Conseil a accueilli six nouveaux membres : Anna Garvander (Lutheran World Federation/Church of Sweden), Philippe Guiton (CARE International), Isabel Gomes (World Vision International), Sarah Kambarami (ACT Alliance), Colin Rogers (Plan International) et Maxime Vieille (Save the Children).